広島大学フランス文学研究 Issue 17
published_at 1998-11-15

Alfred de VIGNY生誕二百年記念行事Colloque«Alfred de VIGNY, connu, méconnu, inconnu»に参加して

Participation au colloque «Alfred de VIGNY, connu, méconnu, inconnu» Pour la commémoration du bicentenaire de la naissance du poète
Tanaka Ryûji
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Abstract
Les connaissances présentées ici sur les études d'Alfred de VIGNY au Japon sont fondées sur une collection bibliographique inaugurée en 1978, intitulée Réperroire des documents sur les études de langue et de littérature françaises ayant vu le jour dans ce domaine depuis 1945. Il est à mentionner qu'il n'existe rien de semblable pour la période antérieure à cette date. Cependant, on peut ajouter ici quelques informations sur la longue période qui précède. Ainsi, les études sur Alfred de VIGNY au Japon ont été inaugurées par Yutaka Tatsuno, un grand spécialiste de la litténture française au Japon, professeur à l'Université impériale de Tokyo. Cette entreprise a été poursuivie par un des élèves de Tatsuno, Nohoru Hiraoka qui a notamment consacré à VIGNY son mémoire de fin détudes à la même université. Shôichi Naruse, professeur à l'Université impériale de Kyûshu, avait présenté de son côté «VIGNY et son œuvre» en 1925, dans un cours sur le romantisme en France. Les informations sont plus préises à partir de la période de l'après-guerre, grâce à l'existence du répertoire mentionné plus haut. Ainsi, parmi les spécialistes et les tradicteurs les plus connus qui se sont consacré à VIGNY, on peut citer Kazunori Matsushita, Noboru Hiraoka et Yukio Otsuka. Cependant, Matsushita est à la retraite et Hiraoka et Otsuka sont décédés, ce qui donne actuellement une période «creuse». Nous sommes à une époque où les jeunes Japonais passent le plus claire de leur temps à lire des bandes dessinées, et il est difficile de les intéresser à des œuvres littéraires et, en particulier, à celles de VIGNY. Les francisants japonais se doivent de faire tout leur possible pour le regain de popularité des œuvres de VIGNY au Japon, pour se montrer dignes du legs que VIGNY a fait à la postérité ; ils bivent payer leur dette envers l'Esprit pur.